Jeux Olympiques 2024 : Quel impact sur le marché locatif francilien

Jeux Olympiques 2024 : Quel impact sur le marché locatif francilien ?

Manda présente les résultats de son étude exclusive sur l'impact des Jeux Olympiques sur le marché locatif en Île-de-France, particulièrement autour des sites olympiques à Paris, entre mai et mi-septembre 2024.

Méthodologie

Cette étude repose sur une analyse des loyers médians et du volume d'annonces dans les zones touchées par les JO. Les données, issues de plus de 564 000 annonces, comparent les périodes de mai à septembre 2023 et 2024. Les principaux indicateurs : l’évolution des loyers et le nombre d'annonces.

Un marché en surchauffe près des sites olympiques

L’impact des Jeux Olympiques sur le marché locatif est particulièrement visible dans les quartiers proches des sites olympiques. Par exemple, le loyer médian hors charges dans le quartier de l’Hôtel de Ville (75004) a bondi de 20 %, atteignant 48,17 €/m², tandis que dans les secteurs de l’Arena Champs de Mars et des Invalides (75007), les loyers ont augmenté de 14 % pour atteindre 48,27 €/m².

Ces quartiers, traditionnellement attractifs, sont devenus encore plus prisés durant l’été 2024. L’effet JO a non seulement maintenu, mais amplifié la valorisation de ces biens. Cela signifie que ces zones sont devenues encore plus intéressantes pour les investisseurs, mais aussi plus inaccessibles pour une partie des locataires. Déléguez la gestion de votre bien chez Manda.

L'été des opportunités locatives ?

Alors que l’on s’attendait à une forte demande touristique, celle-ci s’est révélée inférieure aux attentes pendant les JO. Résultat : de nombreux propriétaires ont remis leurs biens sur le marché locatif traditionnel.  À Nanterre et Colombes, qui ont bénéficié des développements liés aux JO et au Grand Paris, le nombre d'annonces a bondi de 55 % et 56 %, respectivement. 

Une augmentation du nombre d’annonces, mais aussi du loyer médian hors charges. En effet, parallèlement, dans ces villes, on observe que le loyer médian hors charges a également augmenté, passant de 26,11 €/m² à 29,34 €/m² à Colombes et de 24,63 €/m² à 28,25 €/m² à Nanterre, soit une hausse de 12 % et 15 %.

Des quartiers qui continuent de se développer : l’Est parisien, terre d’opportunité ?

L’Est parisien a également profité de la dynamique des JO 2024. À Saint-Denis (93200), les loyers hors charges ont augmenté de 13 %, atteignant 24,26 €/m². La ville voisine de Saint-Ouen (93400), les loyers ont grimpé de 20 %, atteignant 28,42 €/m², tandis qu’à Aubervilliers (93300), le loyer médian a progressé de 18 %, passant de 21,49 €/m² à 25,41 €/m². En parallèle, l’offre locative a explosé dans certaines zones proches des sites olympiques comme Aubervilliers et Le Bourget, avec des hausses respectives de 68 % et 69 % du nombre d’annonces.

Ces chiffres confirment que ces communes bénéficient d’une mutation urbaine accélérée, devenant des pôles d’attractivité importants en Île-de-France. En plus d'une forte croissance des loyers, l’augmentation du nombre d’annonces témoigne d’un dynamisme immobilier soutenu par les nouvelles infrastructures. Ces zones, historiquement plus accessibles, se positionnent désormais comme des alternatives attractives pour les locataires mais aussi les investisseurs, dans un marché en constante réorganisation. Pour optimiser la rentabilité de votre bien, notre service de gestion locative à Aubervilliers est là pour vous guider.

« Une dynamique similaire à Londres après 2012 »

Eytan Koren, CEO de Manda, commente : « Une dynamique similaire a été observée après les Jeux de Londres en 2012. Des quartiers comme Stratford ont connu un bouleversement urbain majeur, propulsé par des investissements massifs. Nous voyons aujourd'hui à Paris un schéma comparable, où les Jeux catalysent des changements profonds, notamment autour des nouvelles infrastructures du Grand Paris »​

Un marché post-olympique à surveiller

Les Jeux Olympiques ont eu un impact significatif sur le marché locatif francilien, avec une augmentation des loyers de +13 % dans les zones olympiques, comparée à une hausse moyenne nationale de 7,6 %. Ces hausses montrent l’attractivité croissante de ces quartiers, mais la question reste de savoir si cette dynamique se poursuivra.

Les investisseurs devront surveiller l’évolution du marché dans les mois à venir pour évaluer la pérennité de cette transformation. En effet, il est possible que certaines de ces zones deviennent des pôles d’attraction durables, modifiant les équilibres immobiliers traditionnels en Île-de-France.

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⇨ Pour aller plus loin avec Manda : "Quels sont les plafonnements de loyer à Paris ?"

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