Tout savoir sur le rôle du syndic de copropriété
Le syndic de copropriété joue un rôle crucial dans la gestion d’un immeuble. Selon la loi du 10 juillet 1965, il est le représentant légal du syndicat des copropriétaires et est responsable de l’administration et de la gestion financière de la copropriété. Son action quotidienne vise à assurer le bon fonctionnement de l’immeuble pour le compte de l’ensemble des copropriétaires. Il est obligatoire d’avoir un syndic, même pour les petites copropriétés.
Il existe différents modèles de gestion de syndic, chacun adapté aux besoins spécifiques et à la taille de la copropriété. Comprendre ces options est essentiel pour choisir le mode de gestion le plus approprié.
Qu’est-ce que le syndic de copropriété ?
Encadré par la loi du 10 juillet 1965, le syndic de copropriété, qu’il soit une personne physique ou morale, est chargé de l'administration des biens et de la gestion financière de la copropriété. Il détient une responsabilité juridique importante, étant le représentant légal du syndicat des copropriétaires. À ce titre, il peut agir en justice au nom du syndicat et est directement impliqué dans la protection des intérêts collectifs des copropriétaires.
Notre expert vous explique tout ce que vous devez savoir sur un syndic de copropriété
Quel est le rôle d'un syndic de copropriété (avec des exemples concrets)
Rôle de gestion administrative
Rôle lors des assemblées générales
Rôle de gestion financière
Rôle d'entretien et de maintenance au sein de la copropriété
Prix moyen syndic de copropriété : Comment calculer les frais de gestion ?
Lorsqu'il s'agit de choisir un syndic de copropriété, comprendre les coûts est essentiel. Les frais de syndic sont généralement composés d'un forfait annuel couvrant les missions de gestion courante, mais peuvent également inclure des honoraires supplémentaires pour des services spécifiques. Connaître ces frais et savoir comment les calculer est crucial pour une gestion efficace de votre copropriété.
Que contiennent les frais de syndic ?
Les frais de syndic de copropriété sont principalement déterminés par un forfait annuel. Ce forfait couvre les principales missions du syndic, telles que :
- Organisation des assemblées générales : Le syndic gère la préparation, la tenue et le suivi des décisions prises lors de ces réunions essentielles pour la copropriété.
- Gestion des comptes de la copropriété : Cela inclut la comptabilité, la collecte des charges, et la présentation des comptes annuels.
- Entretien de l'immeuble : Le syndic supervise les contrats de maintenance et organise les interventions nécessaires pour l’entretien des parties communes.
En plus de ce forfait de base, des frais supplémentaires peuvent être appliqués pour des services spécifiques, comme la gestion de travaux majeurs (ex. : ravalement de façade, réfection de toiture) ou l’organisation d’assemblées générales extraordinaires. Ces coûts additionnels doivent être clairement précisés dans le contrat de syndic pour garantir une transparence totale pour les copropriétaires.
Mettre en concurrence les devis
Pour estimer précisément les frais de syndic de copropriété, il est conseillé de demander des devis détaillés à plusieurs syndics professionnels. Ces devis doivent inclure une grille tarifaire spécifiant ce qui est couvert par le forfait de base ainsi que les coûts potentiels pour les services supplémentaires. Depuis janvier 2022, les syndics sont légalement tenus de fournir cette grille tarifaire, ce qui facilite la comparaison entre les différentes offres disponibles.
Voici un exemple concret illustrant comment les frais peuvent varier en fonction de la taille de la copropriété :
Ces tarifications sont fictives mais permettent d'illustrer les coûts associés à la gestion de différentes tailles de copropriétés.*
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Sélectionner un syndic de copropriété
Le syndic professionnel
Le syndic de copropriété professionnel est une personne qui travaille pour une société spécialisée dans la gestion des copropriétés. Il peut par exemple s’agir d’une agence immobilière, ou encore d’un administrateur de biens.
Contrairement à un syndic bénévole, le syndic professionnel dispose d’une expertise approfondie dans divers domaines, dont :
- La gestion financière et la comptabilité
- La gestion technique des immeubles
- Le marché immobilier
- La gestion des copropriétés
Contrairement à un syndic bénévole, le syndic professionnel dispose d’une rémunération. Celle-ci est définie selon le contrat du syndic, et est approuvée en assemblée générale par les copropriétaires.
Le syndic professionnel doit obligatoirement avoir une assurance de responsabilité civile professionnelle. Elle sert à couvrir les risques, et à apporter une garantie financière en cas de besoin.
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Les avantages du syndic professionnel
L’expertise professionnelle
Le syndic professionnel représente un coût pour les copropriétaires. Cependant, il apporte de nombreux avantages. Il assure notamment une gestion rigoureuse de la copropriété, grâce à son expertise. Son rôle est donc indispensable dans les grandes copropriétés et celles qui nécessitent des gestions complexes, avec des équipements spécifiques. Son expertise lui permet également d’être à jour sur toutes les évolutions législatives relatives à la copropriété. Il peut ainsi s’assurer de la conformité légale des actions entreprises.
La disponibilité
Le syndic professionnel fait également preuve d’une grande disponibilité, car la gestion de la copropriété est son activité principale. En règle générale, il se montre donc plus disponible qu’un syndic bénévole, qui doit assurer son activité professionnelle en parallèle de ses responsabilités vis-à-vis de la copropriété. Le syndic professionnel peut donc répondre plus rapidement aux questions et entreprendre toutes les actions requises dans les meilleurs délais.
Le réseau de prestataire
Le syndic professionnel fait partie d’une entreprise spécialisée dans la gestion des copropriétés. Il travaille donc régulièrement avec des artisans et ouvriers qui s’occupent de l’entretien et des travaux dans les immeubles. Leur réseau représente donc un avantage certain pour la copropriété, car il permet au syndic de contacter des professionnels compétents rapidement, dès qu’une réparation est nécessaire.
Le syndic bénévole
Le syndic de copropriété bénévole joue le même rôle que le syndic de copropriété professionnel. La différence est que la gestion de l’immeuble n’est pas son métier, il remplit les missions sans être rémunéré, en parallèle de sa vie professionnelle.
Le syndic bénévole est une alternative qui convient surtout aux petites copropriétés, car la gestion est moins contraignante. De plus, le syndic bénévole est souvent l’un des copropriétaires de l’immeuble, ou bien un membre de sa famille. Cela apporte donc plus de proximité.
Les avantages du syndic bénévole
La réduction des coûts
Le principal avantage du syndic bénévole est économique. La gestion ne demande aucuns frais supplémentaires à la copropriété.
Une gestion plus personnalisée
Le syndic bénévole est un résident de l’immeuble. Il peut donc mieux comprendre les besoins des copropriétaires et les enjeux de la copropriété. De ce fait, il est généralement plus impliqué qu’un syndic professionnel dans la gestion quotidienne, car les décisions prises l’impactent directement.
Une prise de décision rapide
Contrairement au syndic professionnel, le syndic bénévole ne dédie pas l’intégralité de son emploi du temps à la gestion de la copropriété. S’il exerce un métier, il ne peut pas être joignable à tout moment. Cependant, le fait qu’il réside lui-même dans l’immeuble lui permet tout de même de faire preuve de réactivité. Il est au plus près des copropriétaires et peut donc résoudre des problèmes urgents plus rapidement qu’un syndic extérieur.
La transparence
Le syndic bénévole permet souvent d’offrir une meilleure transparence aux copropriétaires quant à la gestion de l’immeuble. Ils sont en effet au plus proche des informations, car le décisionnaire est l’un de leurs voisins.
Comment changer de syndic de copropriété ?
Si les copropriétaires et le conseil syndical ne sont pas satisfaits du syndic, ils peuvent entreprendre des démarches pour en changer. La première chose à faire est de déterminer les raisons de cette insatisfaction. Si le syndic ne respecte pas ses engagements ni le règlement de copropriété, le conseil syndical peut organiser une assemblée générale. Durant celle-ci, les copropriétaires pourront voter pour la révocation du syndic.
Il est cependant nécessaire de rechercher un nouveau candidat pour prendre la place du syndic. Si le syndic est bénévole, le candidat peut figurer parmi les copropriétaires. En revanche, s’il s’agit d’un syndic professionnel, il faut réaliser des devis en amont, afin de comparer les offres et les coûts.
Pour voter la révocation du syndic, il est indispensable d’inscrire ce vote à l’ordre du jour de l’assemblée générale. Généralement, la majorité absolue est nécessaire pour faire appliquer cette décision. Une fois que le nouveau syndic est désigné, un nouveau contrat de syndic est signé, avec les missions, les obligations et la durée du mandat.
Voici les étapes clés pour changer de syndic de copropriété :
=> comment changer de syndic de copropriété.
Bon à savoir :
Si le syndic ne respecte pas ses obligations légales, les copropriétaires disposent de plusieurs options pour le remplacer, que ce soit en cours de mandat ou à son terme. Il est essentiel de bien comprendre la différence entre révocation et non-renouvellement.
- Révocation pour faute de gestion : En cas de manquements graves de la part du syndic, tels que l'inexécution des décisions votées en assemblée générale, la mauvaise gestion financière, ou encore un manque de transparence dans la communication avec les copropriétaires, une assemblée générale extraordinaire (AGE) peut être convoquée pour décider de sa révocation. Cette décision nécessite une majorité absolue des voix des copropriétaires. Il est conseillé de bien documenter les fautes de gestion pour justifier la révocation en cas de litige.
- Non-renouvellement : Si les copropriétaires ne sont pas satisfaits du niveau de prestation fourni par le syndic (par exemple, si la qualité du service ne semble pas correspondre aux honoraires facturés, ou si la communication est insuffisante), ils peuvent choisir de ne pas renouveler son mandat à l'issue de celui-ci. Ce vote, également soumis à la majorité absolue lors de l'assemblée générale ordinaire, permet de mettre fin aux fonctions du syndic en place. Il est impératif de prévoir en amont la mise en concurrence avec d’autres syndics pour élire un nouveau syndic lors de la même assemblée, et cela aussi à la majorité absolue, afin d'éviter toute période sans gestionnaire pour la copropriété.
Points supplémentaires à considérer :
- Préparation des documents : Avant toute décision de changement de syndic, il est recommandé de consulter les contrats en vigueur et de préparer les documents justificatifs nécessaires pour appuyer la décision en cas de révocation pour faute.
- Échéances légales : Pensez à respecter les délais légaux pour la convocation de l'assemblée générale, qu'elle soit ordinaire ou extraordinaire, ainsi que les modalités d'inscription des résolutions à l'ordre du jour, notamment en ce qui concerne l'élection d'un nouveau syndic.
- Passation de pouvoirs : Une fois la décision prise, assurez-vous que la transition entre l'ancien et le nouveau syndic soit bien organisée, notamment en ce qui concerne la transmission des archives de la copropriété, des comptes et des contrats en cours.
Si vous êtes confronté à l'une de ces situations, suivez les étapes nécessaires pour changer de syndic de manière sereine et ne rien oublier.
Les obligations légales et professionnelles d’un syndic de copropriété professionnel
Un syndic de copropriété professionnel est soumis à un cadre juridique strict afin de garantir une gestion transparente, responsable et conforme aux attentes des copropriétaires. Ces obligations sont inscrites dans la loi du 10 juillet 1965, qui régit la gestion des biens en copropriété. Voici les principales exigences auxquelles doit se conformer un syndic professionnel :
La détention d’une carte professionnelle
Tout syndic de copropriété professionnel est tenu de détenir une carte professionnelle, délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI). Cette carte atteste des qualifications et de l'expérience du syndic dans la gestion immobilière. Elle constitue une preuve officielle de la compétence du syndic à administrer les immeubles en copropriété et garantit que celui-ci dispose des connaissances requises pour exercer son rôle avec professionnalisme. Sans cette carte, il est illégal pour un syndic de proposer ses services.
L’assurance de Responsabilité Civile Professionnelle (RCP)
Une autre obligation incontournable pour un syndic est la souscription à une assurance de responsabilité civile professionnelle (RCP). Cette assurance couvre le syndic en cas d’erreurs, d’omissions ou de négligences dans la gestion de la copropriété. Elle joue un rôle crucial en offrant une protection financière aux copropriétaires, notamment si les actions ou les décisions du syndic entraînent des pertes financières pour la copropriété. En cas de faute professionnelle avérée, cette assurance permet de compenser les préjudices subis, assurant ainsi une protection supplémentaire aux copropriétaires contre les risques de mauvaise gestion.
La garantie financière
Pour protéger les fonds confiés par les copropriétaires, le syndic professionnel doit obligatoirement disposer d’une garantie financière. Cette garantie, généralement accordée par une banque ou une compagnie d’assurance, assure que les fonds gérés par le syndic, qu'il s'agisse des provisions ou des charges collectées, sont sécurisés. En cas de défaillance financière du syndic, telle qu’une faillite, cette garantie garantit la restitution des sommes dues aux copropriétaires, assurant ainsi une gestion sereine des fonds de la copropriété.
Le respect des décisions de l’assemblée générale
Le syndic a l’obligation légale de veiller à l’exécution des décisions prises en assemblée générale par les copropriétaires. Il doit s'assurer que chaque résolution votée est appliquée, qu'il s'agisse de travaux, de la gestion des services communs ou de la répartition des charges. Toute omission ou refus d’appliquer ces décisions peut entraîner une révocation du syndic pour faute de gestion.
La transparence comptable et financière
Le syndic doit présenter une comptabilité claire et détaillée des comptes de la copropriété. Chaque année, lors de l’assemblée générale, il est tenu de soumettre les comptes pour approbation, ainsi que de fournir un budget prévisionnel pour l’exercice à venir. Ce processus de transparence est essentiel pour assurer aux copropriétaires une gestion rigoureuse et une utilisation optimale des ressources financières.
Le respect du contrat de mandat
Le syndic exerce ses fonctions en vertu d’un mandat établi lors de son élection par les copropriétaires. Ce mandat précise ses missions, la durée de ses fonctions, ainsi que ses honoraires. Le syndic doit impérativement respecter les termes de ce contrat. Tout manquement aux obligations contractuelles, comme l’absence de communication ou la mauvaise exécution des tâches prévues, peut entraîner des sanctions, voire la révocation de ses fonctions.
Le contrat du syndic : mentions obligatoires, durée et grille tarifaire
Lorsque le syndicat des copropriétaires élit un nouveau syndic ou renouvelle le mandat de l'actuel lors d'une assemblée générale, un contrat doit être signé pour formaliser cette relation. Ce contrat est un document clé qui encadre les responsabilités et engagements du syndic, ainsi que les attentes des copropriétaires. Il est essentiel de s'assurer que le contrat respecte les exigences légales et offre une transparence totale, notamment sur la durée, les missions et la grille tarifaire du syndic.
Les mentions obligatoires du contrat de syndic
Encadré par la loi ALUR de 2014, le contrat de syndic doit inclure plusieurs mentions obligatoires pour garantir une bonne compréhension des services rendus et des coûts associés. Ces mentions sont basées sur un modèle de contrat-type et doivent être respectées scrupuleusement. Voici les principales informations que le contrat doit contenir :
- Durée du Mandat : La durée du mandat du syndic doit être clairement spécifiée dans le contrat. En vertu de la réglementation, cette durée est limitée entre 1 et 3 ans. À la fin du mandat, une assemblée générale doit être organisée pour renouveler ou désigner un nouveau syndic.
- Rémunération et Honoraires : Le contrat doit détailler les modalités de rémunération du syndic. Cela inclut les honoraires fixes pour les prestations courantes ainsi que les éventuels frais annexes pour des prestations exceptionnelles, telles que la gestion de litiges ou des réunions supplémentaires. Ces éléments doivent être présentés de manière claire pour éviter toute ambiguïté sur les coûts à supporter par les copropriétaires.
- Missions du Syndic : Le contrat doit préciser l'ensemble des missions qui incombent au syndic. Ces missions incluent la gestion administrative, comptable et technique de la copropriété, ainsi que la mise en œuvre des décisions prises lors des assemblées générales. Le syndic est également responsable de veiller à la bonne exécution des travaux et des services collectifs.
- Clauses de Révocation et de Démission : Le contrat doit comporter des dispositions concernant la révocation du syndic ou sa démission. En cas de manquements graves ou de non-satisfaction des copropriétaires, ces clauses permettent d'interrompre la collaboration de manière encadrée et transparente. La révocation du syndic nécessite une assemblée générale et doit respecter les conditions prévues par le contrat.
La grille tarifaire obligatoire
Depuis la loi du 22 janvier 2022, les syndics professionnels sont tenus de fournir aux copropriétaires une grille tarifaire détaillée en complément du contrat. Cette fiche standardisée offre une vision claire des prix pratiqués et des prestations incluses ou non dans le contrat. Les informations suivantes doivent figurer sur cette grille tarifaire :
- Identification du Contrat et de la Copropriété : Les informations relatives à la copropriété concernée ainsi qu’au contrat du syndic doivent être précisées pour assurer une bonne identification des parties et des conditions applicables.
- Durée du Contrat : La grille doit rappeler la durée du mandat du syndic, conformément aux mentions incluses dans le contrat.
- Horaires et Disponibilité : La grille doit indiquer les horaires pendant lesquels le syndic est disponible pour répondre aux copropriétaires, ainsi que la quantité d'heures ouvrables dédiées à la gestion de la copropriété.
- Forfait de Base : Le contrat doit clairement identifier les prestations comprises dans le forfait de base. Cela inclut les tâches courantes comme la gestion administrative, les assemblées générales ordinaires, la gestion des finances de la copropriété, et la coordination des prestataires pour l’entretien des parties communes.
- Prestations Hors Forfait : Certaines prestations ne sont pas incluses dans le forfait de base et peuvent être facturées séparément. Cela peut inclure des prestations particulières telles que des visites supplémentaires, la gestion de travaux ou des études techniques, ainsi que la gestion de litiges. Le tarif de ces prestations doit être précisé, soit sur la base du temps passé, soit sous forme de forfait fixe.
- Prestations Applicables au Copropriétaire Individuel : La grille tarifaire doit également spécifier les prestations qui concernent un copropriétaire en particulier, comme l'envoi de documents spécifiques ou la gestion d'une demande individuelle. Ces tarifs doivent être transparents pour éviter toute confusion.
Cas particulier : autogestion et syndic provisoire
Dans certaines situations, il peut ne pas être nécessaire de formaliser un contrat avec un syndic professionnel. Par exemple, dans le cadre d’une copropriété autogérée, si les copropriétaires décident de gérer eux-mêmes la copropriété sans rémunération, la signature d’un contrat de syndic n’est pas obligatoire. De même, dans le cadre d’une copropriété neuve, le promoteur immobilier désigne un syndic provisoire pour une durée d’un an. À l’issue de cette période, une assemblée générale doit être organisée pour élire un syndic définitif.
Le Syndic de copropriété en ligne : une gestion dématérialisée et moderne
Le syndic de copropriété en ligne est un modèle émergent qui propose une gestion entièrement dématérialisée des copropriétés. Cette alternative moderne aux syndics professionnels traditionnels repose sur l'utilisation de technologies numériques pour assurer l'ensemble des interactions entre le syndic et les copropriétaires. Que ce soit via visioconférence, e-mails ou SMS, toutes les communications se font à distance, sans qu'il soit nécessaire d'organiser des rencontres physiques.
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Le contexte de l'émergence des syndics en ligne
L'émergence des syndics en ligne s'explique par plusieurs facteurs, notamment la hausse des coûts des syndics traditionnels et la baisse de satisfaction des copropriétaires à l'égard de leurs services. Les frais de gestion des agences physiques, les nombreux déplacements et les interactions en présentiel peuvent peser lourdement sur les honoraires facturés aux copropriétaires. Les syndics en ligne, en revanche, adoptent une structure plus légère, sans agences physiques et avec une équipe plus restreinte. Cette optimisation des ressources permet de réduire significativement les coûts de gestion, rendant leurs services environ 40 % moins chers que ceux des cabinets traditionnels.
Les obligations légales des syndics en ligne
Malgré leur fonctionnement à distance, les syndics en ligne sont soumis aux mêmes obligations légales que les syndics traditionnels. Ils doivent :
- Détenir une carte professionnelle, délivrée par la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI), garantissant leurs compétences en matière de gestion immobilière.
- Souscrire une assurance de responsabilité civile professionnelle (RCP), qui protège les copropriétaires contre les erreurs ou négligences du syndic.
- Disposer d’une garantie financière, pour sécuriser les fonds de la copropriété en cas de faillite ou de défaillance du syndic.
Ces exigences garantissent que, bien qu'ils opèrent à distance, les syndics en ligne respectent les standards de qualité et de sécurité financière imposés par la réglementation.
Les avantages des syndics en ligne
Le recours à un syndic de copropriété en ligne présente plusieurs avantages notables, notamment :
- Tarifs compétitifs : En moyenne, les syndics en ligne proposent des tarifs jusqu'à 40 % inférieurs à ceux des syndics traditionnels, grâce à une gestion dématérialisée et des frais généraux réduits.
- Praticité : Ce modèle convient particulièrement aux petites copropriétés, où les missions du syndic sont relativement simples à gérer. La plateforme digitale permet un accès facile aux informations et une gestion fluide des interactions.
- Accès centralisé aux informations : Les copropriétaires peuvent consulter l’ensemble des documents relatifs à la copropriété via un extranet dédié. Cela inclut les procès-verbaux d’assemblée générale, les comptes et les devis, accessibles à tout moment et de manière transparente.
- Respect des obligations légales : Bien qu’en ligne, ces syndics sont tout aussi compétents et soumis aux mêmes obligations légales que leurs homologues traditionnels, ce qui garantit un service de qualité.
Les inconvénients des syndics en ligne
Malgré leurs nombreux avantages, les syndics en ligne présentent également certaines limites qu’il est important de considérer :
- Absence de présence physique : Le principal inconvénient réside dans l'absence d'un interlocuteur capable de se rendre sur place en cas de besoin. Cela peut poser problème en cas de sinistre ou pour évaluer l'état de l'immeuble, car le syndic en ligne ne connaît pas toujours les spécificités du bâtiment.
- Réactivité variable : La gestion à distance peut entraîner un manque de réactivité, surtout en cas d’urgence. En l'absence d'une connaissance approfondie de l’immeuble, le syndic doit souvent s’appuyer sur le conseil syndical pour des interventions de terrain, ce qui peut allonger les délais de prise de décision.
- Dilution des responsabilités : En cas de litige, comme une mauvaise gestion des relevés de compteurs ou une décision contestée concernant des travaux, la répartition des responsabilités entre le syndic et le conseil syndical peut devenir floue. Cela peut créer des zones d’ombre juridiques, rendant plus difficile la résolution des problèmes.
Le syndic de copropriété phygital : Le meilleur des deux mondes
Le syndic de copropriété "phygital" est un concept innovant qui combine les avantages d’un syndic en ligne avec ceux d’un syndic traditionnel. Ce modèle hybride, illustré par des acteurs comme le syndic de copropriété phygital Manda, propose une gestion à la fois dématérialisée et physique, offrant ainsi une flexibilité et une proximité accrues pour les copropriétaires. C'est sans aucun doute le meilleur compromis entre modernité et présence terrain.
Qu’est-ce qu’un syndic de copropriété phygital ?
Le terme "phygital" désigne la fusion entre le digital et le physique. Appliqué à la gestion de copropriété, cela signifie que le syndic phygital offre la praticité et les économies d’un syndic en ligne, tout en maintenant une présence physique ponctuelle sur le terrain, lorsque nécessaire. Les copropriétaires bénéficient d’une gestion majoritairement dématérialisée, avec la possibilité de consultations et de suivi en ligne, mais ils conservent également l’assurance d’avoir un interlocuteur disponible pour des visites régulières ou en cas de situations critiques.
Les avantages d’un syndic phygital
Le syndic de copropriété phygital combine donc le meilleur des deux mondes, en offrant une réponse aux critiques que l'on peut adresser aux syndics purement en ligne tout en bénéficiant de leur efficacité digitale. Voici les principaux avantages :
- Optimisation des coûts : Tout comme les syndics en ligne, le syndic phygital permet de réduire les frais de gestion grâce à l'absence d'agences physiques permanentes et à une structure de gestion allégée. Cela se traduit par des tarifs souvent inférieurs à ceux des syndics traditionnels, tout en assurant un service de qualité.
- Présence sur le terrain : Contrairement à un syndic exclusivement en ligne, le syndic phygital offre une présence physique lorsque cela est nécessaire, notamment pour les visites d’immeubles, la gestion des travaux, ou les situations d’urgence. Cela permet une meilleure connaissance de la copropriété et une réactivité accrue en cas de problème.
- Digitalisation complète : Comme avec un syndic en ligne, les copropriétaires ont accès à une plateforme digitale où tous les documents relatifs à la copropriété (comptes, procès-verbaux d'assemblée générale, devis) sont disponibles en ligne. Les échanges avec le syndic se font facilement via email, SMS ou visioconférence, ce qui simplifie la gestion quotidienne.
- Flexibilité et réactivité : Le modèle phygital assure un suivi plus rapide et efficace des demandes des copropriétaires, tout en permettant une intervention directe sur le terrain si besoin. Cette réactivité est un véritable atout, surtout pour les copropriétés qui nécessitent un suivi personnalisé et des interventions rapides.
- Respect des obligations légales : Comme tous les syndics professionnels, le syndic phygital doit se conformer aux obligations légales. Il doit posséder une carte professionnelle, souscrire à une assurance de responsabilité civile, et offrir une garantie financière pour protéger les fonds des copropriétaires.
Pourquoi choisir un syndic phygital comme Manda ?
Le syndic phygital Manda est un excellent exemple de cette approche hybride. Manda tire parti de la technologie pour assurer une gestion efficace à distance, tout en gardant la capacité de mobiliser des équipes sur place pour répondre aux besoins spécifiques de la copropriété. Cette approche permet de combiner l'efficacité digitale avec la fiabilité d'une gestion terrain, offrant ainsi une solution sur mesure à chaque copropriété.
Manda propose :
- Un suivi en ligne via une plateforme intuitive pour une gestion administrative fluide.
- Des interventions physiques régulières pour les tâches nécessitant une présence sur le terrain.
- Des tarifs compétitifs, tout en garantissant une qualité de service semblable à celle des syndics traditionnels.
Le meilleur compromis pour les copropriétés
Le syndic phygital répond aux attentes des copropriétaires qui souhaitent moderniser la gestion de leur copropriété tout en conservant un certain niveau de proximité et d’accompagnement sur le terrain. C’est la solution idéale pour les copropriétés de taille moyenne ou grande, où des interventions physiques ponctuelles sont parfois nécessaires, mais où les coûts doivent être optimisés.
Conclusion
Le rôle du syndic de copropriété est donc essentiel. Qu’il soit professionnel ou bénévole, il assure la sécurité et le confort des copropriétaires. Ses missions sont diverses et inscrites dans un cadre légal strict. Quelles que soient la taille et la configuration de la copropriété, le choix du syndic doit être mûrement réfléchi. Pour assurer la cohésion de la copropriété, le syndic élu doit être à l’écoute des copropriétaires, faire preuve d’un bon sens de l’organisation, de transparence et de réactivité.
Déléguez la gestion de votre copropriété à Manda, votre syndic de confiance !