Le conseil syndical est un rouage essentiel de la vie en copropriété. Composé de copropriétaires élus à la majorité par l’assemblée générale, il a pour prérogative de contrôler la gestion de l’immeuble par le syndic. Une mission essentielle qui peut aisément s’accomplir en toute intelligence, moyennant quelques principes de bon fonctionnement. La preuve en cinq règles d’or :
1) L’AG, tu prépareras
Dans une copropriété, l’assemblée générale se tient au moins une fois par an. Pour la préparer efficacement, le conseil syndical doit se réunir au préalable avec le syndic afin de fixer le budget prévisionnel et déterminer l’ordre du jour. Lequel liste les questions qui seront soumises au vote. L’assemblée générale est également l’occasion pour le conseil syndical de rendre des comptes aux copropriétaires. Il devra donc préparer en amont une synthèse de sa mission.
2) Le syndic, tu assisteras
Le syndic doit mettre en application les décisions votées par l’assemblée générale et assurer l’entretien de l’immeuble. Des missions dans lesquelles il peut être assisté par le conseil syndical. Ce dernier a en effet la possibilité de lui soumettre des prestataires et de collecter des devis. Un rôle consultatif qui devient obligatoire en cas de mise en concurrence de marchés dont le coût est supérieur au montant fixé par l’assemblée. Ou lorsqu’il faut rapidement réaliser des travaux pour la sauvegarde de l’immeuble.
3) Des missions, l’AG te délèguera
Lors de l’assemblée générale, des travaux peuvent être votés sans que le choix d’une entreprise soit arrêté. Pour éviter de patienter jusqu’à la prochaine AG, cette dernière a la possibilité de déléguer cette mission au conseil syndical. Mission dont la teneur devra être délimitée avec précision. Ainsi, l’assemblée générale indiquera au conseil syndical le montant maximum de l’enveloppe allouée aux travaux. Laquelle conditionnera le choix de l’entreprise.
4) Dans la copropriété, tu communiqueras
Une communication inexistante du conseil syndical peut provoquer des malentendus au sein de la copropriété. our s’en prémunir, le conseil syndical doit ainsi informer régulièrement les copropriétaires sur les dossiers engagés. Messages dans les boîtes aux lettres, groupe de discussion sur les réseaux sociaux, pots de voisinage… Tous les moyens sont bons pour communiquer et renforcer les liens entre les copropriétaires.
6) Les copropriétaires, tu écouteras
Le conseil syndical est l’intermédiaire entre le syndic et la copropriété. Fort de ce statut, il doit prêter une oreille attentive aux questionnements des copropriétaires. Puis faire le nécessaire in fine pour faire remonter l’information au syndic. Ainsi, les copropriétaires peuvent notamment faire appel au conseil syndical pour signaler un problème dans les parties communes. Ou pour contester leur régularisation de charges annuelles.
Les cinq points susmentionnés montrent bien l’importance du conseil syndical dans la copropriété. Mais pour être efficient, cet organe de contrôle doit travailler conjointement avec un syndic impliqué dans la vie de l’immeuble.
Chez Manda, nous visitions régulièrement les copropriétés et assistons aux expertises. Des visites qui sont suivies systématiquement d’un compte-rendu et d’une mise à jour du plan d’action. En outre, votre gestionnaire Manda est facilement joignable — notamment par mail et SMS. De quoi permettre de limiter les sollicitations des copropriétaires au conseil syndical.
Pour vos questions relatives à la copropriété, faites appel à un spécialiste en syndic de copropriété.