Fiscalité immobilière
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Maîtrisez la fiscalité immobilière de votre investissement locatif en 2023 !

Mis à jour le
13/5/2024
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Auteur
Léo Riquier
Expert immobilier chez Manda
Expert en immobilier avec plus de 10 ans d'expérience, Léo Riquier est un professionnel de l'immobilier qui exerce au sein de l'agence immobilière Manda, où il analyse en détail le marché. Son expertise lui a permis de collaborer avec des médias prestigieux comme BFM, Le Figaro ou encore Les Échos.

Gérer correctement son investissement immobilier nécessite une bonne maîtrise des lois et des règles fiscales en vigueur. Comprendre la fiscalité immobilière en 2023 est donc essentiel pour les propriétaires bailleurs afin d’adopter la bonne stratégie et de réduire les impôts liés à un investissement locatif. Dans ce guide complet, Manda, votre expert de la gestion locative en ligne, vous donne toutes les informations à connaître sur la fiscalité immobilière pour maximiser votre investissement locatif !

Pourquoi optimiser sa fiscalité immobilière quand on est propriétaire bailleur ?

L'optimisation de la fiscalité immobilière permet de réduire son imposition tout en investissant dans des biens immobiliers. Il s'agit d’un moyen efficace pour augmenter vos profits en bénéficiant des avantages fiscaux en vigueur. Les lois en matière de fiscalité immobilière sont en effet incitatives pour les investisseurs, tout en offrant un cadre afin de réguler le marché.

Il est donc important de bien comprendre les rouages et d’optimiser votre fiscalité immobilière pour faire accroître votre rentabilité locative.

Optimiser votre fiscalité immobilière vous permettra : 

  • D’améliorer votre rentabilité financière
  • De bénéficier de réductions d’impôt 
  • D’améliorer vos prises de décision concernant votre bien locatif
  • De diminuer les taxes liées à la transmission de vos biens
  • De réduire le coût lié à votre investissement locatif

Quelles sont les questions à se poser pour optimiser sa fiscalité immobilière ? 

Maintenant que vous connaissez l'importance d’optimiser votre fiscalité immobilière, Manda vous donne les clés pour vous poser les bonnes questions et choisir le statut fiscal le plus adapté à votre situation

Étape 1 : Choisir son type d'imposition

Si vous êtes un investisseur immobilier en nom propre ou gérant d’une société immobilière, vous serez soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés. En fonction de votre statut juridique et du chiffre d'affaires généré, vous aurez la possibilité de choisir votre régime fiscal ou non (certaines formes juridiques n'offrent pas la possibilité d'adopter un régime fiscal alternatif).

Voilà pourquoi il est essentiel d’accorder une attention particulière au choix du statut juridique au début de votre processus d’investissement locatif.

Imposition sur le revenu (IR)

L'imposition sur le revenu (IR) en immobilier concerne les revenus locatifs perçus par les propriétaires bailleurs. Les loyers sont considérés comme des revenus fonciers et sont soumis à l'impôt sur le revenu selon le barème progressif de l'IR. La forme juridique sous laquelle le bailleur exerce son activité de location peut influencer le taux d'imposition.

Tableau de la forme juridique, régime d'imposition et conditions IR

Imposition sur les sociétés (IS)

L'imposition sur les sociétés (IS) en immobilier concerne les sociétés qui louent des biens immobiliers. Les loyers perçus sont considérés comme des revenus d’activité et sont soumis à l'impôt sur les sociétés. Le taux d'imposition dépend du bénéfice de l'entreprise. Les sociétés peuvent également être soumises à d'autres taxes, telles que la TVA et les cotisations sociales.

Tableau de la forme juridique, du type d'imposition et des conditions

Étape 2 : Choisir sa forme juridique


Lorsque vous envisagez d'acquérir un bien immobilier pour le louer, une étape importante consiste à déterminer la forme juridique sous laquelle vous souhaitez l’acheter. Cela peut passer par une acquisition en nom propre, en indivision, via une société civile immobilière (SCI), une société commerciale…

Chacune de ces options présente des avantages et des inconvénients en termes de fiscalité immobilière, de protection juridique et de gestion locative. Il est donc recommandé de consulter un conseiller en investissement immobilier pour vous aider à choisir la forme juridique qui convient le mieux à votre situation financière et fiscale.


Par ailleurs, pour choisir une forme juridique appropriée, il est nécessaire de savoir si vous souhaitez investir seul ou à plusieurs.

Investir dans un bien immobilier seul 

Si vous voulez investir dans un bien immobilier seul, vous pouvez choisir les statuts juridiques suivants : 

  •  Investisseur en nom propre

Investir en nom propre signifie que vous êtes seul propriétaire, sans la nécessité de créer une société. Les conséquences fiscales et de transmission du patrimoine doivent alors être prises en compte. Lorsque vous achetez en nom propre, vous signez à titre personnel le contrat de vente et devenez propriétaire intégralement du bien.

  • SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle)

Une SASU immobilière est une société à responsabilité limitée avec un seul actionnaire. Elle peut être utilisée pour acquérir et gérer des biens immobiliers. Son statut commercial permet à son gérant de se consacrer à des activités immobilières commerciales, telles que l'achat, la vente ou la location de biens. Cette forme juridique offre une véritable flexibilité pour exercer des activités immobilières avec la possibilité de générer des revenus importants.

  • SARL unipersonnelle / EURL

L'EURL est un statut juridique envisageable lors d'un projet immobilier locatif par un investisseur individuel souhaitant bénéficier des avantages fiscaux du LMP ou du LMNP. L'EURL peut être soumise à l'Impôt sur le revenu ou à l'Impôt sur les sociétés, avec la même réglementation en matière de TVA que pour une SARL classique.

Investir dans un bien immobilier à plusieurs (au minimum 2)

Si vous choisissez d’investir dans l’immobilier à plusieurs, différents statuts sont possibles : 

  • SCI (société civile immobilière)

Une société civile immobilière (SCI) est créée pour gérer un ou plusieurs biens immobiliers. Elle peut être constituée par les membres d’une même famille, des amis ou des investisseurs souhaitant investir ensemble afin d'optimiser leur rentabilité locative.

La SCI est une société à responsabilité limitée qui est considérée comme une personne morale distincte des associés qui la composent. Les associés sont responsables des dettes contractées par la SCI, mais seulement à hauteur de leur participation au capital.

  • Indivision immobilière

L’indivision immobilière est un type de propriété dans lequel plusieurs personnes possèdent un bien immobilier en commun, sans avoir opté pour un statut particulier. Les propriétaires en indivision sont tenus solidairement responsables de tous les aspects du bien, qu’il s’agisse des finances, de l'entretien, du paiement des taxes et des impôts... Les propriétaires doivent également décider à l'unanimité comment les profits et les pertes sont partagés.

tableau récapitulatif indivision
  • SARL de famille 

Choisir le statut juridique de la SARL de famille pour un investissement immobilier présente plusieurs avantages. Tout d’abord, la responsabilité des associés membres de la même famille est limitée au montant de leurs apports. En outre, la société peut avoir d'autres activités en complément de l'investissement immobilier et peut opter pour l'impôt sur le revenu. Cependant, des formalités juridiques et administratives plus strictes sont requises et la gestion du patrimoine est plus complexe. Si un associé extérieur à la famille entre dans la société, la SARL de famille devient alors une SARL classique.

  • SAS (société par actions simplifiée)

La SAS immobilière est une société commerciale spécialisée dans la gestion d'actifs immobiliers. Elle doit être constituée par deux personnes au minimum. Le but principal de la SAS immobilière est d'acheter et de gérer des biens immobiliers afin d'en tirer des revenus locatifs ou en les vendant à profit.

En tant qu'actionnaire d’une SAS immobilière, vous êtes propriétaire de tout ou partie du capital de la société, mais vous n'êtes pas directement propriétaire des biens immobiliers. Cela peut être considéré comme une forme de détention indirecte.

En résumé, la SAS immobilière peut offrir une solution pour les investisseurs immobiliers qui souhaitent gérer leurs actifs à travers une société commerciale.

Étape 3 : Choisir son régime fiscal

Après avoir déterminé la forme juridique la plus adaptée à votre investissement immobilier, mais également le type d’imposition, il convient maintenant de choisir le régime fiscal qui sera le plus favorable pour minimiser votre imposition

Il est essentiel de bien comprendre les différences entre les régimes fiscaux applicables en immobilier pour prendre les décisions d'investissement les plus avisées. 

Le choix de votre régime fiscal va dépendre de plusieurs facteurs : 

  • Est-ce une location meublée ou vide ? 
  • Combien de revenus vais-je générer par an ? 
  • Suis-je considéré comme un professionnel ou non ? 
  • Quel statut juridique ai-je choisi ? 

Si vous louez un bien immobilier et percevez des loyers, vous devez déclarer ces revenus à l'administration fiscale car ils sont imposables. Il existe deux régimes d'imposition différents pour les revenus fonciers: le régime micro-foncier et le régime réel. Il est important de comprendre ces deux régimes pour déterminer celui qui convient le mieux à votre situation et pour éviter tout problème avec le fisc.

Quel régime fiscal choisir pour une location nue ?

Si votre location est non-meublée, vous avez le choix entre deux régimes :

  • Le régime micro foncier :

    Le régime micro foncier est attribué par défaut à tous les propriétaires qui perçoivent des revenus bruts fonciers inférieurs à 15 000 euros par an et qui ne louent pas un bien soumis à un régime d’imposition particulier. Cependant, vous pouvez tout de même choisir le régime réel. Un forfait de charges est appliqué à hauteur de 30 % des revenus générés, soit une imposition sur 70 % de ces revenus.

    Conditions : Revenus bruts fonciers inférieurs à 15 000 euros par an.

> Pour en savoir plus : Quels sont les avantages fiscaux du régime micro foncier pour une location vide ?

  • Le régime réel pour une location non-meublée :

    Le régime réel s’applique automatiquement si le revenu brut foncier est supérieur à 15 000 euros et ne peut donc pas bénéficier du régime micro-foncier. Le forfait de charges de 30 % n’est pas appliqué. Si un propriétaire bailleur peut justifier plus de 30 % de charges, il est donc plus intéressant pour lui d’opter pour le régime réel, même si ses revenus fonciers bruts sont inférieurs à 15 000 euros par an.

    Conditions : Revenus bruts fonciers supérieurs à 15 000 euros par an ou option volontaire du contribuable.

> Pour en savoir plus : Location non meublé : régime micro foncier ou régime réel ?

Quel régime fiscal choisir pour une location meublée ?

Si votre location est meublée, il faut dans un premier temps définir si vous exercez de la location meublée non professionnelle (LMNP) ou de la location meublée professionnelle (LMP). Dans la grande majorité des cas, vous serez dans la catégorie LMNP.

En effet, le LMP s’applique seulement si les deux conditions suivantes sont réunies : 

  • Loyers meublés supérieurs à 23 000 euros par an
  • Loyers meublés supérieurs aux revenus du travail du foyer fiscal
Conditions pour choisir son régime fiscal

En location meublée non professionnelle (LMNP) vous pouvez choisir deux régimes fiscaux :

Régime micro-BIC

Le régime micro-BIC est un système d'imposition qui s'applique aux propriétaires loueurs de meublés non professionnels. La location meublée est considérée comme une activité commerciale, ce qui n'est pas le cas de la location nue. Les revenus provenant de la location meublée sont donc des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) du point de vue fiscal. Ils ne peuvent être supérieurs à 77 700 euros par an en micro-BIC. Ce régime offre une certaine simplicité et un abattement forfaitaire attractif de 50 % si les charges locatives sont peu élevées.

Régime réel simplifié

Le régime réel vous permet de déduire les charges réelles liées à votre bien locatif. Si les loyers encaissés sur l’année civile dépassent 77 700 €, le régime réel s’applique automatiquement. Si les loyers sont inférieurs à 77 700 €, vous pouvez opter pour le régime réel sur option (sinon le régime micro-BIC avec son abattement de 50 % s’applique par défaut).


Bon à savoir : Si vos frais et charges sont conséquents, il peut être intéressant de passer directement au régime réel puisque cela vous permet d’obtenir des déductions fiscales intéressantes. Si vos frais et charges sont relativement faibles, le régime micro-BIC est probablement plus adapté.

> Pour en savoir plus : Location meublée : régime micro-BIC ou régime réel ?

En location meublée professionnelle (LMP) vous pouvez choisir deux régimes fiscaux selon votre type d’imposition : 

  • Impôts sur le revenu (IR) : régime micro-BIC ou régime réel (déclaration 2042 C-PRO)
  • Impôts sur les sociétés (IS)
    - Société commerciale classique :
    formulaire 2065-SD
    - Micro-entreprise
    (si CA ne dépassant pas 188 700 € pour les meublés de tourisme classés ou 77 700 € pour les meublés non classés) : déclaration des revenus locatifs au titre du chiffre d’affaires réalisé chaque mois ou chaque trimestre.

Étape 4 : Connaître les avantages fiscaux et les limites liés aux régimes d’imposition

L'imposition des revenus locatifs : tableau récapitulatif

Étape 5 : Fiscalité sur la plus-value immobilière à la revente

Il est essentiel que les propriétaires connaissent la fiscalité associée à la vente d’un bien immobilier. En effet, lorsque l'on revend un bien à un prix plus élevé que celui auquel on l’a acheté, une plus-value est réalisée. Celle-ci sert de base pour déterminer le montant de l'impôt à payer.

Différentes exonérations sur la plus-value existent. La plus importante est celle concernant la résidence principale du contribuable (totalement exonérée), mais d’autres permettent aux propriétaires bailleurs de réduire leur fiscalité grâce à des abattements liés à la durée de détention du bien : 

Tableau abattement par an (Fiscalité plus-value immobilière à la revente)

> Pour en savoir plus : Comment optimiser sa plus-value immobilière quand on est propriétaire bailleur ?

Les dispositifs de défiscalisation pour réduire ses impôts 

Plusieurs dispositifs de défiscalisation immobilière sont disponibles afin de réduire l’imposition de ses revenus locatifs.

Dispositif de défiscalisation dans le neuf (Pinel)

Le gouvernement a décidé de prolonger le Pinel jusqu'en 2024 afin de soutenir le développement du parc locatif neuf dans les zones tendues. Pour être éligible, le bien immobilier doit être neuf, situé dans les zones Pinel A bis, A ou B1, et respecter certains critères allant du montant d’investissement à ne pas dépasser en passant par les plafonds de loyers et de ressources des locataires.Le dispositif Pinel a été modifié par le gouvernement et les avantages fiscaux ont diminué à partir du 1er janvier 2023.

tableau récapitulatif des réductions fiscales Pinel entre 2022 et 2024

Cependant le dispositif Pinel évolue vers le dispositif Pinel +”. Ce Pinel Plus, également appelé "Super Pinel", est un nouveau dispositif de défiscalisation qui offre aux propriétaires des avantages fiscaux similaires à ceux de l’ancien Pinel classique. Cependant, il est réservé aux acheteurs de logements neufs qui respectent des critères supplémentaires en termes de performances énergétiques et de localisation.

> Pour en savoir plus : Investissement locatif dans le neuf (Pinel 2023)

Dispositifs de défiscalisation dans l'ancien

  • Denormandie

    Le dispositif Denormandie, mis en place en janvier 2019, offre aux propriétaires bailleurs la possibilité de bénéficier d'une réduction d'impôt allant jusqu'à 63 000 €. Le but est de revitaliser les centres-villes et les quartiers en difficulté.

    Pour cela, les investisseurs doivent acheter un logement ancien et y effectuer des travaux d'amélioration, notamment en matière de performance énergétique, puis le louer pendant au minimum 6 ans.

    Ce dispositif est similaire aux investissements “Duflot“ et “Pinel” qui s'appliquent dans le neuf, mais également au “Loc'Avantages” qui permet de payer moins d'impôt à condition de louer un bien à un loyer abordable.

    Les travaux éligibles au Denormandie sont ceux ayant pour objectif la création de surfaces nouvelles, la modernisation, l'assainissement ou l'aménagement des surfaces, ainsi que les travaux d'économie d'énergie. Ce dispositif est valable jusqu'au 31 décembre 2023.
  • Malraux

La loi Malraux offre de nombreux avantages en matière de défiscalisation immobilière. Ce dispositif concerne l'acquisition d'un immeuble ancien situé dans une zone spécifique et nécessitant d’importants travaux de réhabilitation. Ceux-ci doivent être suivis par un ABF (architecte des bâtiments de France) et peuvent être déduits du revenu fiscal du propriétaire dans la limite de 100 000 € par an pendant 4 années consécutives : 

- Immeuble situé dans un quartier ancien dégradé ou un secteur sauvegardé : réduction d’impôt de 30 %

- Immeuble situé en zone AMVAP (aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine) : réduction d’impôt de 22 %.

Pour valider le dispositif, les logements doivent être loués pendant 9 ans au minimum et constituer la résidence principale des locataires.

  • Monuments Historiques

La loi Monuments Historiques est un dispositif fiscal ouvrant droit à une réduction d'impôt pour la restauration de biens : 

  • Classés Monuments Historiques
  • Inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques

Les contribuables fortement imposés peuvent ainsi défiscaliser tout ou partie de leurs revenus, aucun plafond de déduction n’étant applicable. La loi n’impose pas de mise en location une fois les travaux achevés, seule l'obligation de conserver le bien pendant 15 ans doit être respectée.

  • Déficit foncier

Le déficit foncier permet de créer un déficit afin de diminuer le montant de votre impôt sur le revenu lorsque les charges de votre investissement locatif sont supérieures à vos recettes. Le bien doit être loué nu, avec un régime d’imposition au réel.

> Pour en savoir plus : Investissement locatif dans l’ancien

En résumé

Maîtriser la fiscalité immobilière liée à un investissement locatif en 2023 est indispensable pour maximiser vos revenus et faire de votre projet une réussite financière à long terme. En tant que propriétaire bailleur, il est essentiel de vous tenir régulièrement informé des évolutions en la matière, notamment afin de profiter de dispositifs fiscaux incitatifs.

Chez Manda, le spécialiste de la gestion locative en ligne, nous mettons à votre disposition une série de guides pratiques régulièrement mis à jour concernant la fiscalité immobilière. Nos experts sont également à votre écoute pour vous accompagner, n'hésitez pas à les contacter !

FAQ sur la fiscalité immobilière en 2023

1. Pourquoi optimiser sa fiscalité immobilière ?

Optimiser sa fiscalité immobilière permet de réduire son imposition tout en investissant dans des biens immobiliers. Il s'agit d'un moyen efficace pour augmenter vos profits en bénéficiant des avantages fiscaux en vigueur. Les lois en matière de fiscalité immobilière sont en effet incitatives pour les investisseurs, tout en offrant un cadre afin de réguler le marché. Il est donc important de bien comprendre les rouages et d'optimiser votre fiscalité immobilière pour faire accroître votre rentabilité locative.

2. Comment optimiser sa fiscalité immobilière ?

Il existe de nombreuses façons d'optimiser sa fiscalité immobilière. Certaines des principales solutions incluent :

  • Choisir le bon statut juridique : en fonction de votre situation, vous pouvez choisir de vous constituer en société ou d'investir en nom propre. Chaque statut présente ses propres avantages et inconvénients en matière fiscale.
  • Choisir le bon régime fiscal : en fonction de votre type de location, vous pouvez choisir de bénéficier du régime micro-foncier ou du régime réel. Chaque régime présente ses propres avantages et inconvénients en matière de fiscalité.
  • Déduire vos dépenses : vous pouvez déduire de vos revenus locatifs les dépenses liées à votre investissement immobilier, telles que les intérêts d'emprunt, les frais d'entretien et de réparation, les frais de gestion, les frais de taxe foncière, etc.
  • Bénéficier des dispositifs de défiscalisation : il existe de nombreux dispositifs de défiscalisation immobilière qui vous permettent de réduire votre impôt sur le revenu. Certains des dispositifs les plus populaires incluent le Pinel, le Malraux, le Censi-Bouvard, etc.

3. Quels sont les avantages d'optimiser sa fiscalité immobilière ?

Les avantages d'optimiser sa fiscalité immobilière sont nombreux. Ils incluent notamment :

  • Une réduction de votre impôt sur le revenu
  • Une augmentation de votre rentabilité locative
  • Une meilleure protection de votre patrimoine
  • Une gestion plus simplifiée de votre investissement immobilier

4. Comment trouver un professionnel pour optimiser sa fiscalité immobilière ?

Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour vous aider à optimiser votre fiscalité immobilière. Un conseiller en gestion de patrimoine ou un avocat fiscaliste ou encore un expert en gestion locative comme Manda pourra vous aider à choisir le bon statut juridique, le bon régime fiscal et à déduire vos dépenses. Il pourra également vous informer des solutions de défiscalisation immobilière en vigueur et vous aider à choisir celui qui convient le mieux à votre situation.

Auteur
Léo Riquier
Expert immobilier chez Manda
Expert en immobilier avec plus de 10 ans d'expérience, Léo Riquier est un professionnel de l'immobilier qui exerce au sein de l'agence immobilière Manda, où il analyse en détail le marché. Son expertise lui a permis de collaborer avec des médias prestigieux comme BFM, Le Figaro ou encore Les Échos.
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